C’est un travail non seulement sur la vérité historique mais aussi sur la mémoire. Construit essentiellement à partir d’interviews menées auprès de ceux qui ont été mêlés aux événements, avec des séquences d’archives, des photos et des documents radiophoniques de l’époque, notre enquête prouve que près de 200 algériens ont été tués (noyés, torturés) cette nuit là et les jours suivants par la police française.
“Une journée portée disparue” s’attache à poser deux questions-clé : comment de tels événements ont-ils pu se dérouler dans la capitale d’une démocratie occidentale il y a à peine trente ans ? Et pourquoi ont-ils, depuis, été passés sous silence ?
Festivals et prix :
Fipa d'Or 1993
Golden Gate Film Festival (Prix Spécial du Jury)
Grand Prix d'Angers 1992