Où l’on se promène sur Colorado boulevard, à la recherche du rêve californien que l’on découvre en habits de plage, en groupe et en sandales.
Où l’on rencontre le « maire » autoproclamé de la plage de Malibu en chemise hawaïenne et bermuda de surf qui nous explique l’essence de l’esprit « Aloha ».
Où l’on découvre la compétition qui fait rage entre les femmes célibataires de quarante ans pour mettre en valeur le mieux possible des formes durement acquises.
Où l’on célèbre les quinze ans de Jocelyne, d’origine salvadorienne, lors de sa quinceañera , fête de passage à l’âge adulte toute entière organisée autour d’une majestueuse robe blanche.
Où l’on déchiffre les habits des gangs boys actifs ou en retraite, et comprend comment le Marcel met en valeur les nombreux tatouages.
Où l’on découvre des nostalgiques obsessionnels des années 50 et leurs impeccables panoplies de hot rider.
Où l’on comprend que tous les vêtements californiens sont les habits d’une fiction où chacun trouve un refuge.