Où l’on explique pourquoi avec des vêtements comme les autres, les Anglais ont pourtant l’air tellement anglais.
Où l’on raconte que le chapeau melon demeure le couvre chef préféré du gentleman farmer et de son garde chasse.
Où l’on découvre que chez les Anglais le comble de l’élégance réside en l’absence totale de marque au revers du vêtement.
Où l’on s’étonne que les concours de chapeaux féminins restent des événements majeurs dans la vie quotidienne du comté de Norfolk.
Où l’on remarque que les jeunes « chavs » issus des milieux populaires adorent détourner les codes de la bourgeoisie pour être le plus provocants possible.
Où l’on apprend que parmi les meilleurs clients des boutiques de la très prestigieuse Savile Row, les traders de la City ont détrôné les aristocrates.
Où l’on voit comment les jeunes Anglais, qu’ils fréquentent les collèges publics ou privés, sont tenus à l’uniforme.
Où l’on découvre comment une société aussi convenue que la britannique, cultive si bien l’excentricité dans le costume.