Addis-Abeba, la nouvelle fleur, une capitale à peine centenaire, construite par un empereur par amour pour sa femme. Perchée à 2000 mètres d'altitude, Adis l'éthiopienne étale ses tôles rouillées à flancs de collines couvertes d'Eucalyptus. Un combustible mais un parfum surtout. Le matin les femmes descendent des collines chargées de fagots. Dans chaque ruelle, dans chaque cour il y a un Buna-Bet, une maison de café, les bistrots de la ville. C'est là que toutes le filles qui ont quitté leur campagne trouvent refuge et travail…