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A D'YEU VAT, CHRONIQUES DE L'ILE D'YEU
Réalisateur(s) : Patrice GERARD – Auteur(s) : Patrice GERARD Contact Imprimer page
Ce feuilleton expose avec naturel et simplicité le cheminement de chaque histoire et du vécu de Jules, Germaine, Christophe, Gilles, Dédé, Marco, Pascal, Jacqueline et les autres… C’est l’histoire de leur vie au quotidien, leur joie, la solidarité des gens de la mer et quand le moral n’y est plus , on se retrouve devant un verre avec les copains, on rêve, on chante, on s’évade… et la bonne humeur revient !
LES EPISODES:
* 1. Une Ile ça se mérite…
C’est dur à atteindre une île, surtout quand on décide d’y aller avec un bateau acheté sur photo. Une fois arrivé, il
faut savoir se faire accepter. Si on vous donne un surnom, vous avez réussi votre premier examen de passage. Ce surnom, c’est comme une seconde peau. Il ouvre des portes. Cela permet de monter sur leur bateau. Mais vous n’êtes pas capitaine pour autant. Il y a du pain sur la planche…
* 2. Faut m’appeler Jules…
On n’est pas sérieux à 95 ans, et personne n’a empêché le père Berlivet de prendre la mer et d’aller à la pêche
seul sur son petit canot à moteur. Il est arrivé en 1918 à 13ans sur l’Île d’Yeu « pour faire le maquereau ».
Aujourd’hui, il est le plus vieux marin et il prend le temps de goûter la vie. Il a raison Jules, faut ralentir. Pendant ce temps, Germaine nous révèle sa vraie nature. Un sacré tempérament cette Germaine !
* 3. L’oeil du poste…
« Voir son mari partir en mer, c’est une chose. Mais quand les enfants partent »…les mères et les femmes de marin ont du chagrin. Encore aujourd’hui, il y a le fax pour recevoir des nouvelles. Mais autrefois, il n’y avait que l’oeil du poste qui en se rétrécissant nous indiquait que « le père » allait nous parler. N’empêche, quand David, 13 ans, revient de sa première marée après 31 jours de mer, il pourra dire « moi, le thon, j’y étais »!
* 4. Le diable dans l’île…
A l’Île d’Yeu, on est d’une famille, d’un hameau, d’un bateau… »on se croise sans cesse, on peut se frotter, mais faut pas se heurter ». Une île, c’est un grand terrain de jeux, pour petits et grands, mais à être trop les uns sur les autres, parfois le diable s’en mêle…
* 5. A vendre…
L’île est à la mode et en pleine inflation. L’été, elle est envahie de « mille pattes » comme disent les islais. 18 000 vélos et 3500 voitures se croisent, et sur le port, on se croirait place T’ien an Men. Il y a les plages et les résidences pour touristes, et les pages et les maisons pour les islais. Elles sont moins belles, mais « on est entre-nous ». L’été, l’île se sépare en deux…
* 6. Cà les travaille la mer…
Pour tous les marins de l’île d’Yeu, l’été, c’est le thon. Ils partent et ne rentreront que dans trois semaines ! « Ca les travaille la mer » dit Jacqueline qui est partie à la pêche au thon pour son voyage de noce. Oh, elle aimait cela, Jaqueline!
* 7. Tiens ta promesse…
Une femme de marin, çà vit d’espoir et d’attente…quand on choisit d’être avec un marin, « faut assumer ». Muriel,
Marine, et les autres… pensent à leur homme en écoutant la mer, les vacations de pêche, ou les vents dominants… les angoisses, çà approche… et quand les hommes sont de retour, ils tournent en rond à la maison…finalement ils sont lieux en mer…
* 8. La mort du Dragon
Le Dragon, c’est le nom d’un des derniers bateaux en bois de l’île. Trop vieux. Pour lui, pas de recours en grâce à attendre, et l’exécution a lieu d’une manière assez brutale. Plus d’embrun, plus de fureur océane, plus de port à accoster…finie l’aventure ! Il y a des façons plus nobles de terrasser un dragon…et les souvenirs se ramassent à la pelleteuse…
* 9. Un coeur gros comme çà…
La saison du thon s’achève. Quand les touristes sont partis, les islais dansent et ce sont les marins en fin de campagne qui invitent. Et l’on retrouve à nouveau l’âme de l’île et des islais avec leur coeur gros comme çà…Après la fête, le père Marco va ramasser du goëmon. Marco part à la chasse avec son chien Kiki et Germaine se rend au club avec ses copines…
* 10. Et on recommence tout…
Il faut se distraire sur une île. Mimi, René et les autres chantent au micro de Gégé sur Radio Neptune. Les autres font la fête dans un bistrot… »Tout s’arrose à l’île d’Yeu »…tout le monde se connaît et paie sa tournée…c’est une grande famille ! Beaucoup de bonheur, de la joie et de la bonne humeur !…
** Episode supplémentaire :
LE REQUIN ET L’OCTOPUS (26’)
L’image de la mer dévoreuse hante tous les enfants. Mais s’il y a des mangeurs d’homme, il existe une race d’hommes mangeurs de requins.
Début avril, les marins pêcheurs de l’Ile d’Yeu arment à la « Taupe », le requin sacré. Une pêche qui ressemble plus à une traque, aléatoire et dangereuse,
où il faudra pendant des jours louvoyer, changer de cap pour débusquer la bête qui s’échappe, se faufile et se terre dans les crevasses de crêtes sous-marines ?
C’est à bord de l’Octopus que nous embarquons. Mickaël, le patron de 32 ans, vient de l’acquérir. Coût de ’opération, 4.5 million de francs. Une somme rondelette qu’il faut amortir en 5 ans. Alors pour lui, il faut coûte que coûte que le poisson soit au rendez-vous !